Détection des chaleurs

La détection efficace et précise des chaleurs est indispensable à une bonne performance reproductive. Une vache dont on n’identifie pas la chaleur, ne pourra pas venir en gestation. Les vaches laitières d’aujourd’hui ont un pic des chaleurs de moins en moins long, et 70% environ des comportements caractéristiques de l’œstrus se déroulent entre 18h00 et 06h00. La moitié des vaches sont fécondables pendant une période de 6 à 12 heures, mais un quart d’elles passent moins de 6 heures au pic des chaleurs !

Les exploitations laitières tournant, en plus, avec un effectif de plus en plus réduit, le taux des chaleurs correctement identifiées est allé en s’abaissant, et l’importance de l’utilisation des outils de détection des chaleurs n’a jamais été plus grande.

Effets de la détection des chaleurs sur la fécondité

Prenons deux troupeaux de 100 vaches à mettre à la reproduction avec un taux de fécondité de 40%. Le taux des chaleurs détectées est de 50% dans le troupeau A. Alors, supposant que toutes les vaches soient prévues à l’insémination, 50 vaches sont passées à la reproduction pendant trois semaines, et 20 viennent en gestation.

Pour le troupeau B, des outils de détection des chaleurs sont utilisés, ce qui se traduit par un taux des chaleurs détectées de 75%. Donc, on insémine 75 vaches au cours de trois semaines, et 30 viennent en gestation. Par conséquent, le nombre de vaches gestantes au sein du troupeau B est supérieur de 50% au troupeau A, rien que par une meilleure détection des chaleurs. Cela se solde par un intervalle vêlage à vêlage moins long et un nombre plus élevé de vaches en gestation au moment prévu, ce qui démontre que l’on ne peut simplement pas surestimer l’importance d’une bonne détection des chaleurs.

Effets de la détection des chaleurs sur le nombre de vaches gestantes

Comment peut-on améliorer la détection des chaleurs ?

  • Il est indispensable que tous les employés sachent reconnaître une vache exprimant les signes de l’œstrus, y compris les tractoristes et autres qui travaillent près des vaches.
  • Les vaches seront clairement identifiées par marquage à froid ou une grande boucle ou médaille de gestion facilement lisible.
  • Les employés se muniront d’un bloc-notes et d’un crayon ; il arrive tout de même qu’on confonde le 123 et le 132 !
  • Toutes les vaches n’expriment pas toutes les 5 minutes les indices du pic des chaleurs. Il faut vraiment une vingtaine de minutes pour qu’on arrive à se faire une idée de ce qui se passe réellement, et ce trois ou quatre fois par jour. Les périodes clés se situent tard le soir, la nuit.
  • La bonne communication entre les employés sera assurée afin qu’on s’organise de façon à se concentrer sur les vaches susceptibles d’être en chaleur. L’on mettra à contribution le calendrier des vaches, la charte graphique Bray ou l’ordinateur. Une vache observée aujourd’hui exprimer les signes du pic des chaleurs y sera inscrite pour dans 18 jours, afin que tout le monde soit plus conscient du fait qu’elle reviendra en chaleur alors.
  • L’on se rappellera que les signes indiquant les chaleurs font défaut chez les vaches lorsque d’autres choses se produisent, telles la traite ou la distribution d’aliments.

À propos de l’importance des outils de détection des chaleurs

Tout ce qui permet d’augmenter le nombre de vaches dont on identifie le comportement exprimant l’œstrus, améliore, de même, le taux de fécondité. Même dans les troupeaux où une bonne pratique d’observation directe existe, l’on connaît des avantages supplémentaires.

Les exploitants et les vétérinaires aiment des outils de détection des chaleurs qui soient à la fois faciles à utiliser et efficaces. Chacun a ses préférences personnelles. Des bandes témoins du frottement comme AI Ready passent par la vache dont celle en chaleur accepte le chevauchement, qui fait disparaître le revêtement de couleur argent de la bande AI Ready, découvrant une couleur Day-Glo vive et visible de loin. Ces bandes sont très appréciées.

Les bandes AI Ready sont autoadhésives et disponibles de quatre couleurs différentes, donc très pratiques. L’on peut retenir une couleur, par exemple, pour les vaches chez lesquelles on n’a jamais observé de comportement indicateur du pic des chaleurs, une autre pour celles qui reviennent en chaleur au bout de trois semaines, et une troisième pour celles qui ne sont pas en gestation lors du contrôle vétérinaire ou bien celles présentant des problèmes.

Les capsules AI Alert sont autoadhésives et faciles à mettre en place elles aussi. Détacher simplement le papier au dos et coller la capsule sur la vache, sans résidus de colle désagréables. Le chevauchement provoque la libération d’un colorant et la capsule AI Alert tout entière change de couleur.

À chacun son choix : tant AI Ready qu’AI Alert sont vraiment faciles d’emploi, et c’est ce qui compte et mérite l’attention dans une exploitation laitière où on peut rarement se permettre de gaspiller du temps. Elles se prêtent idéalement à leur mise en place au moment où, de toutes façons, le vétérinaire contrôle la gestation.

D’aucuns utilisent une peinture appliquée à la croupe et queue. Cependant, pour que cela fonctionne bien, il faudra répéter l’application régulièrement. C’est pourquoi cet outil de détection des chaleurs risque de prendre beaucoup de temps. Les podomètres mettent à profit une technologie qui a fait ses preuves et ils sont très utiles dans la détection de chaleurs, mais demandent un engagement conséquent de capital. D’autres systèmes susceptibles d’être utiles exigent, eux aussi, qu’on déploie d’abord les gros capitaux.

AI Alert et AI Ready offrent l’avantage d’être simples d’utilisation, abordables comme investissement et, le plus important de tout, efficaces sans aucune dépense sur les capitaux sociaux. Et un outil de détection des chaleurs efficace est vraiment au profit de toute exploitation.

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